D’après le dossier de capital il existe plusieurs nouveaux modèles économiques
qui devraient connaitre un essor important sur le web en 2009. En voici quelques exemples, plus ou moins déjà connus…

Musique
My Major Company transforme les internautes en producteurs «Toi, plus moi, plus eux»… La ritournelle ne du chanteur Grégoire est déjà double disque d’or – C’est le premier lancé par MyMajorCompany.com, le site qui transforme les internautes en producteurs de musique. Le principe est simple : chaque artiste présélection né par les fondateurs possède sa page sur laquelle tout le monde peut investir 10 euros au minimum. Si la collecte atteint 70 000 euros, signe qu’il y a du potentiel, la start-up allonge 130 000 euros de plus, et hop, le clip est tourné, le disque enregistré, distribué et «marketé». En cas de bénéfices, My Major en empoche la moitié, le chanteur 20% et les internautes 30%. Alléchant : «Les producteurs de Grégoire ont en moyenne triplé leur mise», calcule Simon Istolainen, 24 ans, cofondateur du site début 2007. Stéphane Courbit espère-t-il, lui aussi, faire la culbute ? Ce célèbre producteur télé vient en tout cas d’investir 3 millions d’euros dans l’affaire. Les fondateurs, restés majoritaires, veulent maintenant multiplier les tubes, avec dix autres artistes déjà en studio, et développer le modèle à l’étranger.
Et aussi : Deezer.com propose d’écouter 3,5 millions de chansons en libre accès (sans qu’on puisse les télécharger).
Intelligence artificielle
Les agents cybernétiques de VirtuOz vous renseignent en ligne Connaissez-vous Clara, de Fnac.com ? Ou Eric, de Sofinco.fr ? Ces jeunes gens sont des personnages virtuels créés par VirtuOz pour «chatter» avec les internautes et répondre à leurs questions pratiques. Petits bijoux d’intelligence artificielle, ces interlocuteurs, conçus sur mesure pour chaque société, «analysent la place du sujet, du verbe ou du complément d’objet dans la phrase, pour la décrypter et répondre sans se tromper», précise le P-DG, Alexandre Lebrun, 34 ans. Avec une quarantaine de clients, cette start-up lancée il y a trois ans devrait dégager 5 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2008 (elle se rémunère au nombre de demandes satisfaites). Une année faste : en août, la société a levé 9 millions d’euros aux Etats-Unis, où elle se développe rapidement.Ce moyen « d »humaniser » le web semble avoir le vent en poupe
Internet en 3D
La future concurrence de google ?
Yoowalk veut faire de la navigation une flânerie en 3D Et si, au lieu de naviguer en cliquant de lien en lien, on pouvait se balader sur le Net comme dans un univers en 3D ? C’est le défi que s’est lancé Yoowalk, une start-up créée en 2006 par Xavier Marvaldi, ex-dirigeant de M6 Web. Illustration : à l’heure actuelle, si vous souhaitez surfer sur des sites consacrés au septième art, vous tapez «cinéma» sur Google, et une liste de liens apparaît. Avec Yoowalk, votre avatar virtuel pourra flâner «rue du cinéma» et entrer dans les petites maisons qui bordent la chaussée (une pour chaque site). Lors de cette promenade, il rencontrera les avatars d’autres internautes qui, eux aussi, sont fans d’Ingmar Bergman ou d’Eddie Murphy. Pour l’instant, seule une version expérimentale de ce projet ambitieux – Microsoft l’a identifié comme l’un des 12 plus innovants au monde – est en ligne. Mais, selon Marvaldi, quelque 2 500 curieux s’y inscrivent déjà chaque semaine. Un argument qu’il compte bien utiliser pour sa deuxième levée de fonds, prévue dans les prochaines semaines.
Et aussi : La start-up chinoise Cmune permet de reconstituer n’importe quel univers en 3D (une salle de classe, par exemple) pour que les internautes s’y retrouvent et y jouent. Read more →